Sourire rédempteur

Mon tribunal intérieur est une instance vociférante qui jamais ne cesse de m’imposer ses intuitions sentencieuses. Volontiers, il censure mes appétences, pour mon plus grand bien sans doute. 

Le ventre de mon esprit n’est pas ignifugé, une étincelle sur ta peau suffit à le faire s’embraser. L’évocation de ta taille dévêtue est mise à l’index sitôt surgie la licencieuse image .

L’appel à la culpabilité ne tarde pas. Nulle ficelle n’est trop grossière pour ce juge puritain. Il use de l’artifice, dévoilant à ma concupiscence ton sourire comme une invitation et se targue alors de m’avoir surpris, le cœur battant la chamade, pour mieux instruire ma contrition.

Par ces fils que je rêve de te dévêtir, il m’empêtre. Ta plaidoirie viendra me libérer, de ton prêche viendra mon absolution.